Cérémonie des Litanies Majeures à Saint-Césaire le 25 avril 2020

Source: District of Canada

Litanies Majeures à Saint-Césaire le 25 avril 2020

Ce matin la communauté des prêtres et sœurs du Centre Saint-Joseph à Saint-Césaire a effectuée la procession des Litanies Majeures et chantée les litanies des Saints.

Les conditions de confinements dûes au Coronavirus n’ont pas permis d’inviter les fidèles à s’y joindre.

Que sont les Litanies Majeures ?

Le mot Litanie signifie Supplication. Les Litanies Majeures sont donc une procession publique durant laquelle on chante les Litanies des Saints pour supplier la miséricorde de Dieu. 

L’Église romaine compte encore aujourd’hui quatre jours de ces prières pénitentielles publiques : les grandes litanies, le 25 avril (procession de la Saint-Marc), et les petites litanies, les trois jours qui précèdent l’Ascension (les Rogations). 

Ce sont des jours que l’Église consacre à la prière, afin d’implorer la miséricorde de Dieu dans tous les besoins temporels et spirituels, et particulièrement pour obtenir sa bénédiction sur les fruits de la terre.

Prier les grandes litanies de la Saint-Marc et les petites litanies des Rogations, cette année, prend un caractère tout particulier en ce temps d’épidémie. Ces supplications sont tout spécialement prévues par l’Église pour implorer la miséricorde de Dieu et chasser les maux qui nous affliges.

L’origine des Litanies Majeures

Pendant l’automne 589, Rome fut affligée d’une inondation suivie d’une épidémie dont fut victime le pape Pélage II.

Pour conjurer la justice divine, saint Grégoire-le-Grand ordonna une procession solennelle.

Tombant en temps pascal, cette cérémonie pénitentielle garde un caractère festif. C’est la raison pour laquelle, même si on faisait abstinence, on ne jeûne pas.

Présence du peuple

La présence du peuple fidèle aux Litanies fait partie essentielle de ce rite réconciliateur. Malheureusement, la coutume de se joindre à ces prières de réparation s’est perdue en particulier depuis Vatican II. 

Espérons que les calamités et épidémies d’aujourd’hui rappelleront au clergé et aux fidèles l’importance de ces prières publiques de réparation et de supplication.